vendredi 30 septembre 2011

Embarquement imminent pour "Starship Operators" !

Si je devais finir de regarder toutes les séries encore sous blister chez moi, j'aurais quoi de m'occuper pendant quelques mois au moins. On achète, on met ça de coté en se disant qu'on regardera un de ces jours. C'est le destin qu'a failli connaître le coffret dvd de Starship Operators. jusqu'à temps que je m'y mette là fin août, début septembre.


J'avais acheté ce coffret en février de cette année après avoir eu la surprise de le voir enfin sorti (Dybex l'avait dans son catalogue depuis 2006). Sur ce coffret, rien de particulier : Dybex a fait le minimum syndical, 3 dvd dans des "boitiers-zip" le tout entourer d'un carton avec une belle image. Niveau bonus... On se contentera du mode lecture normal, les chapitres et quelques génériques de publicité. Top, quoi.

Enfin la série en elle-même valait du moins un peu la dépense. Disons que c'est loin d'être fantastique, elle souffre de défauts assez conséquents mais quelques éléments positifs en font une série toutefois relativement intéressante à suivre.

13 épisodes, format court. Très bien, pourquoi pas. Malgré cela, il y a un sérieux manque de rythme dans l'histoire. Pourtant l'histoire, elle est plutôt pas mal pensée : nous sommes dans un futur très éloigné, l'ensemble de la galaxie est colonisé par l'être humain et est divisé entre différentes puissantes politiques dont surtout la Terre et le dit Royaume (assez expansionniste). Ce dernier va faire un coup de force sur une planète, Kibi, plus ou moins neutre. Cependant, alors que l'ensemble de son gouvernement abdique et que son armée baisse les armes sans vraiment combattre, il n'en est pas de même pour l'équipage de l'Amaterasu (qui a un petit air d'un vaisseau de Gundam SEED Destiny~), le fleuron militaire de leur planète. Cet équipage a la particularité de ne comporter presque uniquement des "bleus" (vu que les officiers formateurs, eux, ont de leur coté déserté, sauf un). Puis logique, le Royaume et le nouveau gouvernement de Kibi les déclarent comme des pirates qu'il faut éliminer. Rien de particulier direz vous peut être.
Mais le plus intéressant, c'est que cette lutte de l'Amaterasu va passer par une télé-réalité ! Entretenir un vaisseau, acheter les armes pour combattre, les réparations, ça coûte très cher (il y a une volonté de réalisme dans la série quand même assez remarquable), et pour payer tout ça, ils ont vendu (enfin, on leur a proposé) les droits de télévision de leur lutte. En gros, en échange de superbes images de batailles spatiales, d'images les montrant en péril de mort (aussi un peu de romance pour rendre tout le monde content), etc., on les aide à combattre. Et ça marche, la nouvelle émission fait un carton ! Il y a un coté assez malsain dedans.

En ça, le scénario de Starship Operators devient un argument assez fort rien que pour justifier le fait de vouloir regarder la série. Est-ce que ça suffit à compenser un rythme assez inégal ?
Même si la série se clôture plutôt bien avec de très belles batailles toutes en technique et en stratégie - les vaisseaux ne font pas des galipettes dans l'espace tirant 20 salves à la seconde, une attaque ici se prépare, la moindre erreur peut être fatale. Comme je le disais au dessus, il y a un réel travail dans le réalisme, c'est présenté d'une façon très crédible. La fin est aussi assez surprenante parce qu'elle est vraiment loin d'une conclusion classique : les gentils gagnent, les méchants perdent. C'est beaucoup plus subtil ! J'ai aimé ça.
Donc, oui, j'ai envie de dire que la série, par son scénario, compense quelques unes de ses faiblesses (une bonne moitié des épisodes sont tout de même trèès lents).
 
Le gros reproche que je ferais à Starship Operators, ce n'est pas sur cet aspect, mais plus sur ses personnages. Si ce n'est Sinon (oui, drôle de prénom - voir le premier screen), la chef des opérations stratégiques sur le vaisseau rebelle (plutôt douée), aucun autre personnage ne se signale par un petit charisme, même minime. J'ai déjà oublié à tous leur nom (à savoir si j'ai réussi à les retenir). Juste à regarder le commandant de bord, c'est très révélateur : il ne sert à rien.

La série, coté réalisation, est très correcte, même je dirais assez belle - d'autant plus qu'elle date de 2005. J.C. Staff a fait du bon boulot ! A noter qu'on a dans le staff aussi Kenji Kawai, mais on était cette année très loin de ce qu'il fera dans Seirei no Moribito ou Gundam 00 par la suite par exemple. Mais ça reste plaisant pour l'oreille, avouons le. Coté musique, l'opening de Mami Kawada est plutôt bien plaisant :


Pour conclure, je suis le premier à reconnaître que ce n'est pas une grande série. Elle souffre de deux gros défauts (un manque de punch chronique et ses personnages au charisme très, vraiment très, intérieur, sauf Sinon qui m'a bien plu) mais je reconnais avoir pris un certain plaisir à suivre cet animé du fait que le scénario, m'ayant pas mal surpris, a su me faire rester devant mon écran, les yeux curieux. Quelques séquences d'épisodes sont quant à elles bien réussies, les dernières batailles notamment qui en plus se clôturent de manière assez surprenante.

lundi 26 septembre 2011

La France dans Afterschool Charisma

Afterschool Charisma, je ne vais pas faire ici une nouvelle chronique sur ce manga de Ki-oon fraichement débarqué chez nous. Si vous voulez en lire, je vous invite à lire celles sur quelques blogs comme sur paoru.fr, Bulles et Onomatopées ou encore sur celui du Chapelier fou. J'avais moi-même rédigé une petite critique en début de mois sur un autre blog.

Bref, de quoi parler alors ? En relisant l'article de Gemini, je suis retombé sur son petit "PS" qui donnait une petite classification du nombre de personnages historiques par pays, la France serait en tête avec l'Autriche. L'Europe est de toute façon le premier fournisseur de protagonistes pour Kumiko Suekane.
Ma fibre étudiant en Histoire se réveillant, pourquoi pas se pencher un peu sur ces personnages (en évitant de s'éterniser tout de même) ? Soit par ordre d'importance dans le manga : Napoléon et Marie Curie, puis quelques apparitions d'un clone de Jeanne d'Arc.

Napoléon (1769-1821). Tout le monde le connait ce petit Bonaparte, on connait au moins les grandes étapes de sa vie, ce qu'il a fait. Il parait même qu'il aurait été Empereur un certain temps avant de prendre une dérouillé en Belgique... Assez polémique d'ailleurs comme bonhomme.
Qu'en est-il dans le manga ? J'avoue que je n'ai pas reconnu vraiment le personnage, le général d'Italie, d'Austerlitz, l'image ici est très loin de ce que je m'imaginais. L'auteure nous présente ici quelqu'un d'une humeur assez joyeuse. Il est l'image du bon ami qui aime rigoler et sur qui on peut compter, un peu l'opposé de Freud qui lui est beaucoup plus réfléchi (et un peu le chef du groupe). Quelques petits clins d'oeil à l'ancien Napoléon comme quand il répond que de toute façon il ne pourrait rien faire dans ce lycée vu qu'il n'a pas d'armée. Le vrai Napoléon a laissé un souvenir assez différent tout de même, beaucoup plus replié sur lui même, beaucoup plus orienté vers les études. De même dans Afterschool Charisma il ne démontre pas encore réellement un rôle de leader, de chef.
Bref, le clone a peut être les gênes, mais pas vraiment le comportement. Question, va-t-il mourir ? Est-ce que l'auteur va apporter son grain de sable dans la très controversée mort sur l'île de Saint-Hélène ? Mystère~

Jeanne D'Arc (1412-1431). La Pucelle d'Orléans, qui par son action, a bien aidé le royaume de France moribond de l'époque, celle qui s'est fait brûlée à Rouen parce qu'il paraîtrait qu'elle aurait été une méchante sorcière (pour les Anglais, ça peut se comprendre vu la tournure que commençait à prendre la guerre de Cent Ans). D'ailleurs, pour elle, j'imagine que la mangaka l'a mise sur le chemin du bucher vu son implication dans la diabolique secte du mouton cloné en porte clé !
Elle a été représentée d'une manière intéressante. Elle est plutôt renfermée, très empreinte de mysticisme, un physique assez "chevaleresque" avec sa haute taille, ses cheveux courts. On ne connait pas grand chose d'elle dans le manga, mais on sent qu'il y a une tentative d'inspiration sur la vraie Jeanne d'Arc ou plutôt ce que l'on peut dire d'elle.

Marie Curie (1867-1934). Avec les deux personnages précédents, on était vraiment dans l'Histoire, l'ancienne, mais là avec Marie Curie nous voilà dans le XXe siècle. Cette franco-polonaise s'est surtout faite connaître dans la science à propos de ses recherches sur la radioactivité ce qui lui rapporté un prix Nobel en physique en 1903, puis un autre Nobel de physique en 1910. Autrement dit, c'était une pointe de la science du début à la charnière des XIXe et XXe siècle.
Dans le manga ? Une jeune fille qui veut faire de la musique... Ah, d'accord. Bon, c'est dans un autre registre. Marie se prend pour Mozart (ce qui ne lui plait pas d'ailleurs). En gros, Marie Curie, dans la série, c'est le clone raté. Elle ne veut pas marcher dans les pas de son illustre ancêtre. Peut être qu'en cachette, c'est le risque d'une mort par irradiation qui l'a effrayé, la musique servant de couverture ? Passons sur ce mystère.
Reste que nous ne savons pas trop ce qui lui est arrivé par la suite. Elle est un peu le fil rouge de ce premier tome d'Afterschool Charisma, son choix représente pour les lycéens une alternative inattendue pour leur destin. Mais, est-elle vraiment partie apprendre la musique ? J'ai personnellement un petit doute...

A noter qu'un certain René Descartes risque de pointer le bout de son nez dans un prochain tome, son nom apparait sur la première page du premier chapitre. J'ai rapidement refeuilleté le manga, il ne me semble pas qu'il fasse encore d'apparition (ou alors, il n'a jamais parlé).

Voilà, pour conclure, on peut dire que Kumiko Suekane a pris beaucoup de liberté avec l'Histoire, et ici l'histoire française. C'est son droit, c'est son œuvre, à elle de faire ce qu'elle en souhaite. On pourrait s'étonner tout de même de retrouver autant de Français dans ce manga, mais après tout, la France est souvent présente dans les œuvres japonaises - juste pour exemple le très récent "Ikoku Meiro no Croisée" diffusé cet été. Je me rappelleencore également, avec le sourire, de cette petite Sakura Kinomoto (CCS) passionnée par les reportages à la télé sur les châteaux français.

dimanche 25 septembre 2011

Quelques mangas qui mériteraient d'être repris...

C'est une chose assez dramatique dans ma façon de consommer des mangas : je commence plein de séries, cependant, et rapidement, au moins la moitié d'entre elles se retrouvent écartée. La plupart du temps, c'est dû à des obligations budgétaires (il parait que c'est la crise !), mais c'est dommage parce que certains titres valent vraiment le coup.

Du coup, je vais vous présenter ici une petite sélection de mangas que j'ai commencé à acheter, ce qui m'a poussé à investir mais également les éléments qui m'ont conduit à les "mettre en pause".

Letter Bee. Ce manga (chez Kana) dispose d'une assez bonne réputation que ce soit au Japon mais aussi en France. Sa réputation est justifiée je trouve. Si je devais mettre en avant un point plus qu'un autre : ce serait son dessin. Le trait d'Asada est vraiment de qualité. Il a su créer un bel univers et sait transmettre l'ambiance de cette planète par son coup de crayon. Gauche, un personnage bien classe, serait un bon argument aussi.
J'ai lu les 5 premiers tomes, 11 tomes sont disponibles chez nous. Ça commence à faire du retard. Je n'aurais pas vraiment d'explication pour justifier cet arrêt ; disons que la seule chose qui me dérangeait un peu, c'était le caractère de Lag, un peu trop pleurnicheur peut être. Je devais sans doute avoir de plus grandes priorités à ce moment là et quand on commence à avoir du retard, les tomes s'accumulent très vite.

Fleurs bleues. Oui, je ne lis pas que du bon vieux shounen, preuve en est avec Fleurs Bleues. Pourquoi avais-je débuté cette série? J'avais commencé, il y a quelques temps maintenant, l'animé du même nom (enfin en japonais : Aoi Hana). Le premier épisode m'avait bien convaincu, mais du fait que je n'avais pas trop le temps de suivre la série, et poussé par un ami, j'ai acheté le manga.
Malgré une narration assez déroutante, il est parfois assez dur parfois de suivre l'auteure, ce titre possède un certain charme. Les deux protagonistes sont assez attachantes, même si Fumi aurait bien à gagner en s'affirmant plus - mais c'est l'histoire qui le veut. Il n'y a encore aucune raison qui m'aurait poussé à arrêter parce que je n'en aimais pas la lecture.
A première vue, quatre tomes sont disponibles en France avec Asuka (6 au Japon), donc je n'aurais que deux tomes de retard ça va. Cependant, à regarder, je constate que le dernier tome est sorti depuis longtemps, le 12 mai 2010... Quelques soucis dans l'édition de ce manga ? On retrouve pourtant Fleurs Bleues dans le catalogue de Kaze Manga, donc le titre n'aurait pas été abandonné. Mystère.

Genshiken. Je pense que rien que le nom de ce manga doit alerter quelques personnes. Je n'en ai lu (et acheté) que deux tomes pour neuf disponibles chez nous (la série étant terminée chez Kurokawa). C'est un peu différent avec ce manga, j'ai eu le premier tome avec la belle édition limitée de l'animé du même nom (première saison) de chez Kaze. Il faut avouer que c'est une belle édition qu'ils nous avaient fait.
L'animé est franchement bien, un must pour otaku. Enfin, je ne m’étendrai pas sur la série. J'ai juste donc acheté le tome 2, et depuis, plus rien... Je ne suis peut être pas toujours fan de l'humour de la série, mais faut reconnaître qu'on passe un bon moment à la lire. C'est édité chez Kurokawa, une maison d'édition que j'aime beaucoup en plus. C'est chez eux qu'on trouve notamment parmi les meilleures comédies (Azumanga Daioh, Yotsuba&! bien sûr ou Midori Days, une série que j'affectionne particulièrement). D'ailleurs, on a pas mal de bonus dans l'édition française de ce manga, un plus non négligeable.
Je pense que j’achèterai un de ces jours la suite... Mais à savoir quand ? J'ai du mal à faire une liste de priorité pour les mangas que j'ai lâchés en cours de route.

Le Fruit de l’Éternité. Édité cette fois chez Doki Doki, une petite maison d'édition que j'aime bien malgré un catalogue un peu maigre (bon, il y a quand même Broken Blade chez eux !).
Là, disons que, même si vous me disiez que la suite est géniale, j'aurais des difficultés à m'y replonger. L'histoire, sans être mauvaise, n'a rien de convaincant. L'ensemble est bien dessiné. Des passages sont assez glauques, ils contrastent avec l'aspect mignon des personnages, l'ambiance qui en ressort est intéressante. Pourquoi pas, mais je n'aime pas trop les personnages. Puis c'est l'ambiance qui pourrait rendre l'histoire intéressante, parce que en lui même, le scénario n'a rien de spécial...
La série est en 6 tomes (déjà finie) seulement, je n'en ai acheté et lu que deux. La série est donc assez courte, c'est en fait le seul élément qui fait que je pose encore des questions pour la continuer ou non.

Azumanga Daioh. C'est un de ces mangas à connaître je pense, de plus les 4-koma sont assez rares chez nous. Je l'avais cité rapidement un peu plus haut, c'est une des séries avec laquelle j'ai le plus rigolé ! Mais vraiment beaucoup de bons moments de rigolade !
Je n'ai malheureusement que les deux premiers tomes. Il y en a quatre, le dernier étant sorti en France en 2006. Le problème est là, rupture de stock ? J'aurais même envie de dire "arrêt de commercialisation", je viens de vérifier, il n'est plus dans le catalogue de Kurokawa... Le problème, c'est donc de trouver où me procurer le reste de la série. Je reconnais que je n'ai pas encore vraiment essayer de chercher ; en occasion, il doit forcément avec de bonnes offres.

Kobato. Un très bon exemple de manga que j'adore et dont je n'ai pas acheté la suite depuis longtemps... J'ai acheté les 4 premiers tomes chez Pika. Oui, ça ne me fait en fait qu'un seul tome de retard. Mais le problème, c'est que je n'ai lu que les deux premiers... Allez savoir pourquoi. Parce que justement j'aime. Par esprit de contradiction ? Un autre exemple du genre, Tsubasa Reservoir Chronicle, mon manga préféré (je ne compte pas Aria, c'est une chose à part, c'est Aria~), ça fait très longtemps que j'ai le dernier tome, mais je ne l'ai pas encore lu. La peur de voir se finir une série fétiche ?

Bamboo Blade. Il y a 14 tomes, j'en ai seulement 7, tous lu. C'est chez Ki-oon, une de leurs plus importantes licences à mes yeux. 
Une chouette série, un moyen pour avoir une bonne lecture. Des personnages drôles tous un peu uniques dans leur genre, un prof de Kendo déjanté (et à coté de la plaque surtout). L'histoire est assez classique à coté, un groupe se forme, des amitiés/rivalités se développent. Du kendo au lycée, cela veut dire qu'il faut rencontrer les équipes des autres lycées. L'histoire n'a rien de particulier si ce n'est d'être agréable.
C'est la qualité première de ce manga : être agréable à lire. N'ayant cependant pas accroché entièrement aux personnages - même si je les aime bien - j'ai préféré avec le temps plus donner l'avantage à d'autres séries de cet éditeur (surtout que c'est chez Ki-oon que je dépense le plus).

Baptist. Je terminerai sur cette série. C'est un manga, enfin manhwa pour être plus exact, relativement récent de Ki-oon, encore une fois. J'ai lu jusqu'à là les deux premiers tomes. Il y en a déjà 6 disponibles. Soit 4 tomes de retard, ça commence à devenir conséquent, surtout à 7€50 le tome. Toutefois, la série est terminée.
Elle est plutôt intéressante, surtout son histoire quand même assez tordue. Des gamins envoyés dans l'espace qui disparaissent quelques temps, puis plus tard, il s'avère qu'ils sont dotés de nouveaux pouvoirs assez effrayants. L'ambiance est plutôt sombre, voir pesante par moment, c'est bien réussi. Je ne suis pas fan cependant du dessin (tout de même très propre), je le trouve assez "rustre".
Je suis surtout assez hésitant du fait que je ne sais pas si c'est vraiment une bonne série, les avis dessus ne sont pas si fréquents. A voir si je m'y remettrais (mais bon, que 6 tomes quoi).

Voilà, ce n'est pas une liste exhaustive des séries qui sont chez moi "en pause". J'ai disons là regardé dans mon étagère à Lille ce que j'avais, l'essentiel de mes mangas sont en Normandie (et là-bas, les séries dont je n'ai que le début, elles sont nombreuses). Ce sont, à mes yeux, presque toutes de bonnes séries, certaines même des références dans le genre (Genshiken et Azumanga Daioh par exemple).

Peut être aurez vous des arguments pour que je mette plus de volonté à reprendre la lecture de certains mangas (voir d'y renoncer).

vendredi 23 septembre 2011

Petit plongeon dans le monde d'Amanchu!

Comment ne pas lire Amanchu! quand on est à la base un grand fan de Aria ?
Ce dernier titre en date de Madame Kozue Amano est une sorte d'exutoire pour la tristesse des fans, ou au moins déjà la mienne. D'autant plus est qu'elle signe de nouveau un manga de très bonne qualité.

Je profite donc de la sortie du troisième tome chez nous (chez les éditions Ki-oon) cette dernière semaine pour en dire quelques mots. J'ai découvert cette série à sa sortie, fin 2008 ; j'étais alors bien heureux de découvrir dans le programme du nouveau Comic Blade un nouveau manga de mon auteure préférée à travers cette belle image d'une jeune fille courant avec entrain le long d'une rive !


Le thème aquatique reste de mise encore une fois. Seulement cette fois ci, c'est à travers la plongée. Pas de science-fiction, rien de tout ça, au contraire nous sommes invités à suivre la vie de deux nouvelles lycéennes, Hikari Kohinata (surnommée "Pikari", une passionnée de plongée pleine de vie) et Futaba Ohki qui vient d'arriver de Tokyo (elle est surnommé de son coté "Teko", elle a un caractère contraire à celui d'Hikari). Je ne vais vraiment revenir sur l'histoire en elle-même, cela n'aurait pas grand intérêt. Je vais juste évoquer quelques points qui font que ce manga peut plaire !
Vous pouvez également lire le premier chapitre sur le site de Ki-oon si vous ne connaissez pas, c'est un bon moyen pour se faire une idée.


Trois tomes sont donc sortis jusqu'à présent, le quatrième ne devrait plus tarder au Japon je pense (mais le rythme de parution a été ralenti du fait que Madame Amano soit enceinte). C'est largement assez pour se faire un avis sur la série. Je dirais même, assez pour se faire un très bon avis.

Je commencerai déjà par évoquer un élément qui peut directement attirer le lecteur : c'est le dessin. A mes yeux, ce n'est pas une surprise, mais on nous offre ici encore un magnifique manga qui, rien que pour le bonheur, des yeux vaut le coup d’œil. Le soin apporté à chaque page, la volonté de transmettre le mieux possible l'environnement de la série, de dessiner avec détail chaque élément (notamment les équipements de plongée) et personnage, rien n'est laissé au hasard. La seule critique qui revient régulièrement, c'est un usage peut être trop excessif des visages SD (supers déformés) pour les personnages. Cela ne gêne pas plus que ça, mais je peux comprendre la gêne occasionnée surtout en prenant en compte que la mangaka n'a pas a rougir de son coup de crayon.

La plongée, c'est le thème abordé, le fil conducteur de cette série. On apprend à travers Futaba (qui débute) les rudiments, les règles, le nom du matériel, les règles de sécurité, c'est une sorte de manuel pour plongeur débutant. Pour ceux connaissant déjà cette discipline, c'est aussi l'occasion peut être pour revoir d'une nouvelle façon d'anciens souvenirs de leurs premières plongées.

C'est à travers le regard de Futaba qu'on suit l'histoire, c'est elle qui apprend, c'est elle qui découvre cette ville qu'elle craignait, de nouvelles personnes qu'elle apprend à connaître (alors qu'elle est assez introvertie), elle apprend à s'ouvrir en essayant d'imiter sa complice Pikari. Elle est à ses yeux un véritable modèle et une source de motivation. On découvre à travers son regard aussi les beautés de la mer, mais aussi de simples petits plaisirs comme prendre une photo pour garder un souvenir. C'est une des forces de ce manga, ce qui fait qu'une série de ce genre (tranche de vie) est réussie ou nom, j'ai été réellement absorbé par l'histoire. Un simple chapitre qui pourrait paraître assez anodin se conclut magnifiquement comme le tout premier chapitre du tome 3 "la saison des pluies". Les saisons qui passent et les transformations qui ont alors lieu sont d'ailleurs des thématiques assez assez familières.

Si Aria avait été l'occasion à travers l'évolution de ses personnages de découvrir d'une nouvelle façon Venise, dans Amanchu! nous sommes inviter à (re)découvrir la plongée tout en suivant la vie de Hikari et Futaba (sans oublier les autres personnages importants telle que Katori-sensei ou les jumeaux Ninomiya).
On notera d'ailleurs les très nombreuses allusions à Aria dans ce manga, juste pour exemple... Enfin non... Je ne dévoilerai pas le nom du petit chat qui fait irruption régulièrement (sans compter la petite nouvelle du tome 3 au nom encore une fois bien évocateur~).

Pour conclure, même si j'ai beaucoup parlé d'Aria (je le reconnais... Mais ne m'en voulez pas), Amanchu! n'est en rien une reprise de son ainé. C'est un manga doté de grandes qualités, à travers un bel univers très bien retranscrit, une belle narration toujours aussi agréable, il nous permet de découvrir - pour moi le verbe "découvrir" correspond parfaitement - le monde de la plongée, tout comme Futaba j'ai appris beaucoup de chose en lisant et contemplant les très belles pages de ces trois tomes. Plus, à mes yeux, Hikari (ou Pikari) est un élément convainquant, sa joie de vivre, sa faculté a apprécier les choses les plus simples dans la vie, son attachement (réciproque) à sa nouvelle amie ; c'est un personnage qui me plait beaucoup, elle me donne envie de sourire et d'en profiter aussi ! Fun for all ! All for Fun !


mercredi 21 septembre 2011

"Aria the Natural - Tooi Yume no Mirage" dans ma collection !

Aujourd'hui, une jolie petite acquisition dont je suis plutôt fier  :

Aria the Natural - Tooi Yume no Mirage
 



Il s'agit donc du jeu basé sur la série Aria the Natural, il est sorti le 28 septembre 2006 au Japon (il y a en plus une ré-édition de luxe sortie en 2008). Il est produit par le studio Alchemist qui est à première vue assez centré sur les visual novels. Et ce jeu est bien évidemment jamais sorti en dehors de leurs frontières (même pas aux E.U.). Enfin, je doute - malheureusement - que ce genre de jeu fasse fureur chez nous... Dommage.

J'ai réussi en fait à l'obtenir pour une petite trentaine d'euros (frais de port compris) sur... Amazon.fr ! Oui, assez surpris sur le coup, je faisais une recherche sur Aria et je tombe par hasard sur ce jeu. J'avoue que j'ai été assez sceptique, ça me paraissait assez surréaliste qu'un jeu - de plus assez ancien quand même - de ce genre puisse être acheté aussi facilement et à si petit prix (bon, je reconnais que je n'ai pas l'habitude d'acheter des jeux en import, c'est plus difficile de comparer). Mais bon tant mieux, aucune mauvaise surprise, le jeu est bien arrivé aujourd'hui et j'ai pu le récupérer à la Poste sans problème.

Quelques petites photos :



Malheureusement, c'est un jeu PS2 japonais... La PS2 que j'ai chez moi ne pourra donc pas le lire. Assez frustrant j'avoue. Mais, en fait, je le voulais surtout pour ma "collection", j'avais envie de pouvoir le poser à coté des mangas, artbooks et autres. De ce fait, je ne pourrais pas trop vous dire ce que vaut ce jeu, on se limitera à une seule vidéo, celle de l'opening du jeu, assez sympathique en plus :


Il y a pas mal de vidéos de ce jeu sur Youtube, mais le son étant très mauvais, je ne préfère pas les mettre ici. Le jeu introduit donc une nouvelle jeune fille, robe rose, blonde, les cheveux courts attaché par un ruban rose lui aussi. J'imagine qu'elle est fraichement arrivée à Néo-Vénézia et qu'Akari-chan et ses amies en profiteront pour lui faire parcourir la ville en gondole et pourquoi pas lui apprendre quelques astuces de leur métier. Le livret du jeu présent les principaux personnages comme bien évidemment le trio Akari, Aika et Alice, mais aussi leurs ainées déjà Prima, on retrouve aussi Akatsuki et Woody. On notera juste l'absence de Al, mais sûr qu'il est dans le jeu vu qu'on l’aperçoit sur quelques images.

J'espère bientôt pouvoir me récupérer également le jeu d'Aria the Origination. Mais il va falloir que je fasse attention au porte monnaie, donc ça devra attendre un peu, en espérant ne pas rater une bonne occasion d'ici là.
Allez, même si je ne peux pas jouer à ce nouveau jeu, j'ai quand même de quoi m'occuper sur ma bonne vieille et fidèle PlayStation 2 avec Atelier Iris 3 (avant de me remettre un jour à Ar Tonelico II, Phantom Brave ou Persona 4 par exemple). ~

vendredi 2 septembre 2011

Le manga de Aria en Allemagne

Je ne l'ai appris que récemment... Aria est édité en Allemagne. Oui, de l'autre coté de Rhin, ils ont la chance d'avoir cette licence, et encore mieux : le manga a été - entièrement - édité !

Pauvres Français que nous sommes... Nous devons nous contenter de l'édition de Kami. Cette édition, en plus d'être mauvaise, avait été stoppée après la parution du septième tome (après tant d'annonces, même une annonce de la publication du tome 8 avec l'oav. d'Arietta). Enfin, je ne vais pas une nouvelle fois remuer le couteau dans la plaie béante qui me ronge depuis...
Mon espoir était chez les Américains... Cependant, un peu à la traine, j'ai pris connaissance il y a peu de la fermeture de TOKYOPOP en avril dernier. Dramatique news , en plus ils n'avaient pas fini de publier le manga (6 tomes au compteur, encore moins qu'en France)... Sans compter que j'achetais chez eux de temps en temps les romans de .hack//.

Passons les étapes de ma vie trépidante... Je recherchai sur Amazon les mangas libellés Tokyopop encore disponibles. C'est là que j'ai trouvé une nouvelle édition de Aria (sous le nom de Aria (2in1)). Je n'ai pas réfléchis, j'ai acheté les tomes 4, 5 et 6. Plus exactement, les tomes avec les couvertures que nous n'avions pas pu avoir en France (Athena du tome 8 au Japon, Aika cheveux court du tome 9 et Alice du tome 11).


Sautons encore quelques étapes... J'ai bien reçu mon colis (avec Amazon.fr pas de soucis de frais de port). Super, mais... Ils sont en allemand. Voilà comment j'ai appris que nos amis allemands avaient Aria chez eux. En fait, je ne savais pas que Tokyopop existait aussi en Allemagne (et eux n'ont pas fermé). Je n'avais pas réagis à la commande.
  • Le dernier tome est sorti mars dernier en Allemagne. Il s'agit en fait d'une édition double, chaque tome correspondant à deux tomes japonais. 9,33€ actuellement sur Amazon.fr.

C'est d'ailleurs la première fois que je tiens un manga de facture allemande entre mes mains (normal je ne parle, ni ne lis cette langue... On passera sur ce léger détail~). Ces trois tomes sont de bonne qualité, le papier et correct et l'édition en général ressemble beaucoup à ce que je connaissais des éditions américaines.

Même si - à court terme - je vais avoir du mal à comprendre ce qui se dit... Je peux au moins profiter des images de ces derniers tomes et ainsi vivre sur le papier ce que j'avais vécu avec Aria the Origination.

Voilà donc un moyen, si comme moi vous ne lisez pas de scantrad, pour avoir entre les mains la fin de ce magnifique manga. Achetez allemand. Et continuons à prier pour que Aria puisse retrouver un jour un acquéreur en France (Pitié !).