samedi 31 mars 2012

.hack//QUANTUM


Quoi de mieux pour réanimer un peu ce blog que de parler d’une de ses sagas préférées ? Je prévois de faire un article consacré à celle-ci en particulier, ça fait un bout de temps que je me le dis, reste que je ne sais pas quand il prendra forme.
Je parle bien évidemment de .hack//. Plus ou moins bien connue du public, celle licence tentaculaire a eu le temps, depuis sa naissance, de s’enrichir. Mon premier contact avec la série remonte au lycée avec .hack//SIGN qui passait sur le câble, puis, très vite après (du fait de la publicité à chaque fin d’épisode), bien évidemment les .hack//GAMES qui ont commencé à sortir chez nous à partir de 2004. Cette saga a tout simplement été une révélation pour moi, elle a beaucoup contribué au fait de me lancer réellement dans les jeux-vidéo et la japanimation. Mes longues heures à jouer à jouer au coté de Kite, à rechercher Aura, à attendre avec impatience la prochaine apparition de Balmung du Ciel Azur, le descendant de Fiana (allez savoir le pourquoi du comment de mon pseudonyme sur l’internet otak’) restent profondément gravées dans mon esprit ; sans parler de ces excellents OAVs de .hack//Liminality qui prolongeaient avec tant de bonheur le plaisir du jeu.
Depuis, j’essaye de toucher à tout, essentiellement les animés, mangas et romans qui sont disponibles coté Europe ou États-Unis, jusqu’au jeu de cartes à jouer et à collectionner. Ce n’est pas facile (voir impossible) de tout suivre ; pour les jeux-vidéo c’est encore plus dur vu que seul .hack//INFECTION et ses suites ont eu le droit à une version européenne.

Aujourd’hui, le prétexte de ce billet, c’est donc un des récents avatars de cette franchise : .hack//QUANTUM. Il s’agit d’une série de trois OAVs s’inscrivant dans la troisième génération, « The World R:X ».

L’histoire relate les péripéties de trois jeunes joueuses qui se trouvent embarquées dans une aventure à laquelle elles ne se seraient jamais attendues. Aucune réelle surprise dans cette nouvelle série : ce .hack// se montre fidèle à l’univers de The World, peut-être à l’exception du fait que le monde réel et le monde virtuel sont bien plus mélangés que dans des productions plus anciennes. Les séquences où on alterne entre les deux sont plus nombreuses. La base est la même : un joueur tombe dans le coma en jouant à un jeu en ligne, le mmorpg The World, ses amis essayent à en découvrir les raisons et se retrouvent confronter aux problèmes internes du jeu. En trois épisodes d’une vingtaine de minutes, les réalisateurs offrent un scénario crédible, intéressant et fidèle à l’univers. Le tout est servi par une belle animation qui amplifie le plaisir lors du visionnage. Ils ont aussi beaucoup joué sur des scènes impressionnantes à gros coups d’effets spéciaux, avec de grandes batailles ; la conclusion, soft, de ces OAVs contraste d’ailleurs pas mal avec cet aspect.


Beaucoup de clins d’œil : le type de personnage des protagonistes avant tout, Kite, Black Rose et Balmung, trois des personnages les plus emblématiques de la saga servent de modèle pour les jeunes Sakuya, Mari et Tobias (trois amies lycéennes). Je regrette peut-être le fait que l’on ait ici que des « héroïnes » et aucun héros masculin (surtout pour Tobias…. Sous les traits de Balmung). Le fan appréciera les furtives apparitions par exemple de Ovan ou Aura à un moment du second épisode, ou encore les différents joueurs ayant un visage connu. « The One Sin » est fidèle à sa réputation. Tobias ne mérite pas ses ailes pour autant, ce n’est qu'un fumigène ; nan, je suis méchant, j’ai quand même bien apprécié ce personnage. Hermit était un personnage plutôt agréable à suivre ; la conclusion pour lui était cependant peut-être un peu facile quand même, j’aurais apprécié quelques choses de moins convenu (sans pour autant lui souhaiter du mal).

Bon, maintenant, ne reste plus qu’à attendre le prochain .hack//The Movie et .hack//VERSUS qui promettent beaucoup, mais vraiment beaucoup ! Dire qu’il y en a qui voulait enterrer cette superbe saga...